Résidus de Terreur sous le Directoire
Residues of Terror under the Directory
révolution française - Page 3
-
Founsihoun de Terrour souto lou Direitòri
-
Pleidejarié e requisitòri de Matièu Jouve
Plaidoierie et réquisitoire de Mathieu Jouve
Plaidying and indictment of Mathieu JouveÀ la tête de l'armée révolutionnaire du Vaucluse, il s'est surnommé "Jourdan Coupe-Tête". Après le massacre de la Glacière des 16 et 17 octobre 1791, il échappe à la justice profitant d'une amnistie en mars 1792. Fin 1793, les députés de la Convention lui confient un commandement dans la gendarmerie du département de Vaucluse. Voici son discours devant les députés de la Convention nationale.
Son comportement brutal soulèvera de nombreuses protestations. Il passe les bornes en faisant arrêter sans ordres des membres du tribunal criminel du département de Vaucluse. Arrêté à-n-Avignon le 23 avril 1794 et transféré à Paris, son jugement est expédié rapidement et il monte sur l'échafaud le 27 mai, deux mois avant Robespierre.
-
Li Brave bregand d'Avignoun
Les Braves brigands d'Avignon
The Brave brigands of AvignonDe gauche à droite :
Jacques Pierre Agricol Minvielle (1764-1793)
Jean-Étienne-Benoît Duprat (1752-1809)
Sabin Tournal (à genoux)
(3) Armand-Gaston Camus (1740-1804)
(2) Charles-François Bouche (1737-1795)
Mathieu Jouve dit Jourdan coupe-tête (1746-1794)
(1) Rabault-Saint-Étienne (1743-1793)Trois députés de la Constituante : Bouche, Camus et Rabault-Saint-Étienne, entourent Jourdan.
À terre des membres épars des victimes que ramassent et dévorent d'autres personnages.« ...il serait difficile d'imaginer un brigandage pareil à celui qui se commit sous les ordres de Jourdan. On donna le nom de brigands aux hommes qui composaient cette horde : ils prirent le parti de s'en glorifier et s'intitulèrent eux-mêmes les braves brigands d'Avignon. (...)
« ...une partie du peuple d'Avignon, aigri par la misère, assassina, dans la journée du 16 octobre 1791, le secrétaire de la municipalité nommé Lescuyer, agent de la terreur. Cet attentat fut pour Jourdan le signal du plus affreux carnage ; et la nuit ainsi que les jours suivants furent employés à venger la mort de Lescuyer. Le palais apostolique connu sous le nom de la Glacière contenait l'arsenal, les prisons, les salles de justice, et le logement du vice légat. Ce fut là que les braves brigands assommèrent à coups de barres de fer soixante-une personnes parmi les quelles se trouvaient treize Femmes. »
In "Biographie universelle, ancienne et moderne" - Chez L.G. Michaud - Paris - 1818.Voir aussi "Li massacre de la Glaciero".
-
Hé ! li mort, revihas-vous !
Hé ! les morts, réveillez-vous !
Hey ! deads, wake up !Œuvre d'Alain Timár, 1989. Installation dans le péristyle de l'Hôtel de ville lors des célébrations du bicentenaire de la Révolution française. (J'aime beaucoup !)
-
Un coumençamen...
Un commencement...
A beginning... -
Li massacre de la Glaciero
Les massacres de la Glacière
The massacres of the Glacière -
1793, an 2
1793, year 2